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Oser sa Puissance, l'importance de renouer avec son propre pouvoir


“ Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le. L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie. ”

Johann Wolfgang von Goethe

 

La Puissance, qu'est ce que c'est ?


La Puissance est souvent assimilée à une idée de domination, d'autorité, d'influence tyrannique. La puissance est associée au despotisme et à la force de soumettre l'autre. Ainsi, ce terme est connoté de manière négative, surtout lorsqu'il s'agit de la puissance féminine.

Mais comme toute chose, la puissance détient une part d'ombre et une part de lumière.

Le terme « Puissance » renvoie aussi au pouvoir, à l'autorisation, à ce qui est possible, à la faculté de… Ne dit-on pas « fais ce qui est en ton pouvoir » ? Si la force permet de soumettre, elle permet également d'élever. Si la force, dans le sens de puissance, peut détruire, elle permet aussi de construire. Ne dit-on pas à un convalescent qu'il doit « reprendre des forces » ?


Dans son livre « Le réveil des gardiennes de la Terre », (sorti en Janvier 2018 aux éditions Courrier du Livre) l'écothérapeute Marianne Grasselli Meier dresse le portrait de la Femme Puissante en ces termes (entre autre) : assumée, responsable, déterminée, auto-critique…

Voilà qui sonne différemment ! En effet, la puissance commence par soi. Ce que l'on fait de soi, ce que l'on se fait à soi. En tant que coach, je suis extrêmement sensible au fait que chaque personne prenne contact avec son propre pouvoir. J'entends par là, ses envies, ses potentiels, ses possibilités.



Pour quelles raisons se connecter à sa propre puissance ?


Premièrement, j'insisterai sur l'importance d'avoir conscience de sa puissance, dans l'intérêt général. Nous avons tous du pouvoir : des possibilités, des potentiels, des possibles, des talents, des ambitions, des volontés, des souhaits, le libre arbitre. Nous pouvons. Si nous n'avons pas conscience de cette puissance, alors nous n'en avons aucune maîtrise. Si nous nions notre propre pouvoir nous ne voyons pas ses aspects positifs et nous fermons aussi les yeux sur ses aspects négatifs. Ces derniers peuvent être extrêmement destructeurs et nocifs. Avoir conscience de son pouvoir, l'accepter et l'assumer permet de savoir ce que l'on peut et ce que l'on veut en faire.


C'est ce point précis que je souhaite aborder maintenant. Nous avons vu plus haut que l'idée de puissance est associée à la détermination et à la responsabilité. Avoir conscience de sa puissance, c'est savoir ce que l'on peut faire, et ce que l'on ne peut pas faire. C'est connaître ses propres ressources et les mobiliser au moment opportun. Cela nous permet de faire des choix qui seront réalisables pour nous et par nous. Cela nous permet de poser des actes qui sont à notre portée, à notre échelle, et ce de manière autonome. Cela nous permet de connaître nos limites et d'anticiper nos besoins éventuels en terme d'accompagnement, de ressources en général. Si cela a des conséquences très positives sur nous-même (confiance en soi, autonomie, indépendance, mise en action facilitée etc.), il en va de même pour notre entourage. Lors d'un atelier à Paris, Marianne Grasselli Meier nous a transmis ce proverbe amérindien que je retranscris ici de mémoire : « C'est en avançant que l'on permet aux autres d'avancer ».



Pourquoi accéder à son propre pouvoir n'est pas inné ?


Se dire « Femme Puissante » peut sembler présomptueux aux yeux de certains. Car pour beaucoup d'entre nous, nous n'avons pas été encouragées à « briller ». Notre éducation nous a imposé de rester tranquilles et de ne pas prendre trop de place. On exige généralement des enfants, et qui plus est des petites filles, qu'ils se fassent discrets et retenus. Pour beaucoup d'entre nous, il était entendu que nous manquions d'humilité si nous parlions de ce que nous savions faire et de ce que nous voulions faire. Pourtant si nous sommes des « Femmes Puissantes », selon la définition présentée plus haut, nous faisons preuve d'autocritique, et nous nous assumons, nous prenons nos responsabilités. Cet aspect de notre puissance peut lui aussi être compliqué à appréhender car il implique que nous interrogions nos volontés et agissements. Il implique également que nous assumions nos réussites aussi bien que nos échecs, nos engagements constructifs et ceux qui peuvent être destructeurs.


Prendre ses responsabilités pour le meilleur et pour le pire, se regarder honnêtement, dans notre complétude, dans notre Tout, avec nos parts d'ombre et de lumière. Voilà sans doute la première étape pour accéder à notre propre pouvoir. Ensuite, comme pour toute chose relative au travail sur soi, il n'existe pas de recette magique, ni de résultat immédiat et irréversible. C'est à chacun, chacune de trouver ses propres solutions, de choisir comment utiliser son propre pouvoir et au profit de quoi le mettre. Si la puissance est un terme neutre, ni positif ni négatif, il nous appartient de choisir comment l'utiliser, parce que puissance n'est pas synonyme de violence.



Par cet article, je souhaite vous inviter, lectrices, lecteurs, à trouver par vos propres moyens, vos propres chemins, selon vos propres croyances, une connexion à votre puissance. Puis, je vous invite à choisir, en conscience, ce que vous voulez faire de votre pouvoir. Dans les traditions dites « amérindiennes » il est admis que chaque personne, chaque animal, chaque plante a sa propre « médecine ». Cela signifie que tout le monde a quelque chose pour laquelle il est doué, compétent, quelque chose pour laquelle il a des facilités. Ainsi lorsque je cherche la conciliation et la tempérance, je sais que je dois me tourner vers telle personne de mon entourage. Lorsque je cherche le calme et le réconfort, je pense à une autre personne pour qui cela semble naturel. Et vous, nourrissez-vous votre puissance ?



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